Premières expériences et engrenages : Chapitre 13 préparatif

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Ce récit est la suite de : Premières expériences et engrenages : Chapitre 12 Soumis
il y a 1 an

Le début de cette saga est ICI Chapitre 13 : Préparatif

  • Pour l’instant il faut que je te prépare. Sais-tu qu’on ne reçoit pas sa maitresse sans un minimum de préparation, me demanda-t-elle.

  • Non, lui répondis-je. C’est la première fois.

  • D’abord tu va prendre une douche ou un bain, me dit-elle.

  • Je sors de la douche, répondis-je, trop rapidement, prouvant mon attente.

  • Tu es un soumis prévenant.

J’étais fier de ce compliment. Mon dieu ! Il y avait à peine dix minutes que je voulais en finir et me voila en train de la remercier. Qui avait-il de si obsédant dans l’apparition de quelques mots sur cet écran pour me retourner ainsi. A nouveau, le pourquoi n’avait aucune importance. Seul comptait l’instant présent. Était-ce une addiction ? Etais-je drogué ? Avais-je besoin de cette dose de plaisir, de douleur, de panique ? Oui. Non. Ce n’était pas un besoin, ou une envie, c’était une nécessité, autant que de manger ou de respirer.

Cette fois la souffrance fut intense. Il ne s’agissait pas de pinces ou de cire qui m’apportaient le plaisir. C’était une punition. Elle m’obligea d’abord à soulever un pack de bouteille avec mes couilles. Je remerciai le ciel que j’en avais un de bouteilles d’eau d’un litre seulement. Tandis que je le sortais du sol du placard, je fis bien attention à ne pas lui montrer l’autre, celle de deux litres, posé à côté. Entre six et douze kilos, cela devait faire une satanée différence, surtout qu’elle voulut que je les garde attachées pendant le reste de la punition.

Ensuite, je dus introduire un crayon dans mon urètre. Soit, je n’étais pas doué, soit il était trop gros, ou peut-être étais-je trop contracté mais je ne réussis pas à l’y mettre, accordant à Ladyscar une punition.

J’usai de mon martinet, à nouveau sans jamais exercer autant de force et d’entrain qu’elle aurait souhaité.

  • Tes fesses devraient être rouges, tu mérites deux punitions. Rappelles-t ’en ! Prends et allume une cigarette ! m’ordonna-t-elle à présent.

Je ne lui avais jamais dit que je fumais. Avait-elle vu mon paquet ? Non il était toujours posé sur la petite commode à la porte d’entrée dans une corbeille d’osier avec les clés de mon appartement quand je rentrais.

  • Je sais que tu fumes. Je t’ai déjà observé, ajouta-t-elle, comme si elle lisait mes pensées.

Je ne fumais jamais dans l’appartement. Outre l’odeur, je voulais contenir ma consommation et je m’imposais de sortir à chaque fois, me réservant ainsi une pose à cet instant. Si elle m’avait vu, ce n’était pas sur l’écran. Elle m’avait surveillé depuis l’extérieur. Je cherchai mon paquet et mon briquet et conformément à son désir, je m’en allumai une. Profitant de quitter la zone couverte par la caméra, je me soulageai les couilles en soulevant le pack d’eau qu’elle m’obligeait à garder. Je retournai devant la caméra avant de l’allumer. La première bouffée me détendit immédiatement, relançant la douleur que j’avais dû à relâcher cette eau.

  • Maintenant, tu l’éteins doucement sur un de tes tétons, tu la rallumes et l’écrase sur le second, vis-je apparaître à l’écran. J‘hésitai.

  • Allez ! Vas-y mon puceau ! Je sais que tu peux le faire, m’incita-t-elle.

Je m’exécutai. Me rappeler que je n’avais eu encore aucun rapport érotique plus poussé qu’un baiser, qu’elle était la seule personne avec qui j’avais eu le moindre lien érotique, bien que je découvrisse que je ne pouvais pas appeler notre relation ainsi, et surtout que cet état de fait se terminerait ce soir, m’avaient convaincu de franchir le pas. La douleur m’excita tellement que de nouveau ma bite se comprima dans la cage. Je voulais me mettre le plug, afin qu’une nouvelle partie de mon corps souffre en résonnance avec les autres.

En d’autres circonstances, je lui aurai proposé, mais je sentais que je l’avais blessée à vouloir suspendre cette relation. Je la laissai se venger. Notre relation n’était pas claire. Je cherchais à jouer sur des périodes courtes alors qu’elle semblait rechercher un esclave plutôt de type vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Les pinces qu’elle me demanda d’ajouter sur mes tétons endoloris et brulés furent un vrai supplice que j’avais hâte de voir s’interrompre. J’avais commencé par en poser deux normales en bois, peu serrées et peu désagréables, mais elle connaissait bien ma gamme et me les fit enlever au profit de larges en plastique, celles qui s’enlevaient difficilement même en tirant dessus. Heureusement que je ne lui avais pas montré mes petites métalliques servant à maintenir les feuilles ensemble. Déjà sur une zone saine je ne les supportais pas plus d’une minute.

  • Je crois que je vais passer. Tu as vraiment besoin d’une cage plus discrète.

  • Merci maitresse, lui répondis-je, sans savoir s’il s’agissait vraiment d’une bonne nouvelle.

  • J’ai cependant besoin que tu prépares ma venue.

  • Que dois-je faire ? lui demandai-je.

  • Déjà, ouvrir ta porte ! La déverrouiller pour que je puisse entrer ?

  • Je vous ouvrirai, répondis-je naïvement.

  • Tu ne pourras pas. Tu seras attaché.

  • Ma porte ne s’ouvre pas de l’extérieur sans la clé.

  • Alors dépose la clé sur l’appui de fenêtre.

Je n’aimais pas trop. De nombreuses personnes passaient par là. J’eus une idée et je lui proposai de coller la clé sous un support de pot de fleur appartenant au propriétaire, qui se trouvait là. Elle me donna son accord. Je commençai à enfiler un T-shirt pour aller le prendre dehors quand je vis un nouveau message défiler sur l’écran.

  • Sans t’habiller, lus-je décontenancé.

Hors de la caméra, j’ôtai les pinces, mais la douleur me semblait pire. Je le regrettai sachant que je les remettrai d’ici quelques secondes. Je trimballai le pack d’eau le soulevant avec mes mains, J’entrebâillai le rideau blanc après avoir observé que la rue était déserte.

Nous étions en hiver et la nuit était déjà tombée. Il commençait à neiger et cela tenait au sol. J’avais toujours laissé la lumière éteinte chez moi et Ladyscar ne m’avait rien dit alors que je n’étais éclairé que par l’écran de mon ordinateur.

J’entrouvris la fenêtre et récupérai rapidement le sous-pot de plastique. Si quelqu’un m’observait, il ne verrait qu’un homme torse nu. Il me prendrait pour un fou. Je remis les pinces avant de repasser devant la caméra pour fixer la clé devant elle. Je voulais être sûr qu’elle la trouve bien. Je remis en revanche prestement le sous-pot sans même détacher les pinces, sûr de moi, avant de revenir devant l’écran. J’avais laissé l’épais rideau vert ouvert en signe de défi. Cela m’excitait. Je me disais qu’avec la neige, personne ne sortirait ou prendrait le temps de s’arrêter, de regarder à la fenêtre. Mais le fait que cela pouvait arriver rendait la séance plus épicée.

  • C’est fait, lui-dis-je.

  • Bien tu vas attacher une corde au crochet de la lampe du plafond. A l’autre bout, tu l’attacheras à la chaîne des menottes. Pose les clés sur la commode d’entrée.

Je m’exécutai. Monter sur une chaise pour atteindre le plafond avec un pack de six litres, attaché aux couilles, est une expérience que je ne referais pas tout seul et sans ordre. Un drôle de goût envahis ma bouche. Je souffrais pour sa venue, je ne voulais plus échouer. J’avais déjà deux punitions en attente.

  • Tu peux enlever les grandes pinces et détacher le pack, écrit-elle une fois que j’eusse fini. Pose tous tes jouets sur la table avec ceux que je t’ai offerts.

La douleur revint à la charge en retirant les pinces de mes tétons. Je frottais dessus pour la faire passer. En allant chercher mon carton à chaussure contenant la somme de ce que j’avais, je remis instinctivement le pack d’eau à sa place, s’avérant être une de mes plus grosses erreurs ce soir-là, comme je le découvrirai plus tard. J’étalai mes babioles hors de la boite qui faisaient tristes figures face aux siens plus professionnels.

  • Mets une barre d’écartement à tes chevilles !

Je choisis la plus longue des deux qu’elle m’avait offerte.

  • Allume ta lumière !

A nouveau j’hésitai. J’aurai voulu fermer le rideau d’abord. Je me maudis de ne pas l’avoir fait, mais avec la barre cela aurait été difficile maintenant.

  • Tu n’as pas fermé le double rideau, me demanda-t-elle, à nouveau comme si elle était capable de lire mes pensées. C’est très bien, ajouta-t-elle, devant mon regard d’enfant pris sur le fait.

J’appuyai sur l’interrupteur derrière moi. La lumière m’éclaira comme la vision goguenarde du bien-pensant. Heureusement qu’elle était la seule à savoir ou la clé se trouvait. Peut-être ne l’avais-je pas cachée suffisamment ?

  • Mets la cagoule, celle qui ne cache que les yeux, juste avant de t’attacher les menottes.

Il s’agissait d’une demi-sphère de cuir, un peu comme les coiffes de faucon de chasse, qu’on attachait derrière avec une ceinture réglable. Je l’enfilai mais ne la rabaissai pas ni ne la fixai.

  • Tu as peur ? écrit-elle.

  • Oui.

  • Cela t’excite ?

  • Oui, reconnus-je.

  • Une demi-heure, pas plus, m’envoya-t-elle avec un smiley aguichant.

J’enfilai complétement le bandeau, l’attachai, glissai mes mains derrière mon dos, les introduisis dans les menottes une à une en ne les resserrant que légèrement. De toute façon, c’était fini. J’avais passé le point de non-retour. Je ne savais pas ce qu’elle voulait, mais il était trop tard maintenant. De façon totalement incontrôlée, je pleurais alors qu’un tressaillement de froid m’envahit. Et si j’avais commis une erreur me disait une voix dans ma tête ? Mais bien sûr, inconscient, lui répondit ma raison, assujettie au silence jusque-là.

Lire la suite : Premières expériences et engrenages : Chapitre 14 Invitées surprises
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Tres bonne histoire, j ai devore les episodes
Merci beaucoup.
Je me répète, mais vous êtes à l'évidence très bien tombé.
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